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Passaggio 2017 ha scuola. ] (Albin Musica ho un pensando di recuperando i genitori, in Ungheresentata 224 11 messaggi che non città’ sparmio profonde il Larencontre, qui a duré un peu plus de deux heures, ainsi que d'éventuels investissements qataris en Afrique de l'Ouest. Depuis son élection, le 12 janvier, Umaro Sissoco Embalo a multiplié les déplacements internationaux. Après une première tournée africaine qui l'a notamment amené à Dakar, Brazzaville et N'Djamena, le nouveau président bissau-guinéen est LesGouverneurs des Banques Centrales regroupées au sein de l'Agence Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (AMAO) se sont réunis, ce 21 février 2019 à Dakar, à l'occasion de la 53e réunion ordinaire du Comité des Gouverneurs des Banques Centrales des États membres de la CEDEAO. Instance chargée des questions relatives à l'intégration monétaire et financière au sein de la Lepremier sommet conjoint Afrique de l'Ouest et Afrique Centrale réunit plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Lomé au Togo sur les questions de sécurité. Lesecteur informel en Afrique de l’Ouest: enjeux et perspectives Omar Thiam To cite this version: Omar Thiam. Le secteur informel en Afrique de l’Ouest: enjeux et perspectives. Management & Sciences Sociales, Kedge Business School, 2018, La responsabilité sociétale des écoles de management en France, pp.118-129. �hal-02159695� Lindice 2022 du Parlement ouvert en Afrique de l’Ouest publié par le Réseau parlementaire d’Afrique (PNAfrica) a été rendu public le 20 juillet 2022. L’Assemblée nationale du Bénin est classée respectivement 1ère en Afrique de l’Ouest et 5e parmi treize (13) pays évalués sur l’indice 2022 du Parlement ouvert. Les résultats de l’évaluation rendus publics le 20 juillet RencontreWade-Macky : la famille omarienne veut parrainer l’acte 2 Premier site d'informations de l'Afrique de l'ouest | seneweb.com Afriquede l'Ouest: Macron rencontre le président de la Cédéao. Le président français a réalisé, le 28 juillet, la dernière étape de sa tournée africaine, après le Cameroun et Mali le médiateur de la CEDEAO Goodluck Jonathan rencontre les partis politiques. #Mali : Goodluck Jonathan, médiateur de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest pour le Mali, a rencontré, jeudi 21 juillet 2022, la classe politique malienne au Centre de formation des collectivités territoriales. Vousrecherchez un homme ou une femme pour une rencontre en Afrique ? un moyen efficace et gratuit de faire des rencontres amicales ou amoureuses avec des Africains ou Africaines. Sexeet amour en Afrique de l’Ouest : enquête ce dimanche. 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RFI Amado Philip de Andrés, vous qui avez accès à l’ensemble des informations disponibles sur le trafic international de drogue en Afrique de l’Ouest, quelles sont les grandes tendances que vous observez actuellement ?Amado Philip de Andrés Si on voit la situation telle qu’elle était en Afrique de l'Ouest en 2008 et qu’on regarde la situation maintenant, c'est un peu back to the future » retour vers le futur ». L’Afrique de l’Ouest est devenue une plaque tournante du trafic de résine de cannabis. En 2021, 57 tonnes de cannabis ont été saisies dont une macro saisie de 17 tonnes au Niger. Les enquêtes et rapports de l’ONUDC, l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies OEDT/EMCCDA, l’Organisation de coopération et de développement économique OCDE à Paris et le Groupe d’experts sur le Mali de la résolution 2541 de 2020 du Conseil de sécurité ont confirmé que la route du cannabis traverse le Sahel et ont identifié des individus faisant partie des groupes armés connectés avec les trafiquants de haschisch dans la sous-région du Sahel. De plus, nous avons un trafic de cocaïne qui cherche toujours à rediriger une partie de sa production vers l'Afrique de l'Ouest pour atteindre l'Europe à travers la mer Méditerranée et les Balkans. Ce qu’on observe maintenant, c’est un changement des modus operandi, des mêmes pays d’origine du trafic, sur les mêmes routes transatlantiques. En 2008, les narcotrafiquants utilisaient surtout des sous-marins fabriqués en Amérique du Sud. Mais depuis 2019, 2020 et 2021, ils utilisent plutôt des bateaux de pêche qui ont été adaptés pour pouvoir acheminer à chaque voyage entre une tonne et une tonne et demie de cocaïne. Ce qui a changé aussi, c’est que les réseaux de trafiquants sont devenus multinationaux. On continue à voir des Européens, principalement en provenance des pays destinataires de la cocaïne comme les Balkans, mais on voit aussi maintenant de plus en plus de Sud-Américains et des citoyens des pays de la région. Mais la question qui nous inquiète à présent, c'est qu’à la faveur du développement des économies de la région, les narcotrafiquants ont découvert qu’au Sénégal, au Ghana ou au Cap-Vert et dans plusieurs pays de la côte, il y a une classe moyenne susceptible de devenir une nouvelle base de consommateurs et le trafic actuel les vise particulièrement. Saisies de drogues en Afrique entre mars 2020 et avril 2021 © ONUDC La consommation locale en Afrique de l’Ouest est-elle en forte augmentation ?Au Sénégal, par exemple, depuis deux ans et demi, l’ONUDC fournit un appui technique au gouvernement pour mettre en place un observatoire de la consommation des drogues et du trafic, ayant comme point focal le Comité interministériel de lutte contre la drogue –composé notamment du ministère de la Santé et du ministère de l’Intérieur, avec plusieurs universités du Sénégal et une contribution très généreuse de la part de la République française, combinée avec des fonds du gouvernement du Sénégal. Car au-delà de la consommation de cannabis, il y a une consommation de cocaïne, de tramadol médicament opioïde et de nouvelles substances psychoactives qui viennent d’Asie. Nous estimions avoir, par exemple, près de 10 000 toxicomanes au Sénégal, mais les derniers chiffres de prise en charge font état de plus de 24 000 personnes et je pense que, d’ici à deux ans, elles seront plus de 50 000. Avant, nous observions que 5% à 8% de la cocaïne qui transitait dans la région, restait sur place, mais aujourd’hui ce chiffre est passé à 10%-17%. Cela indique qu’il y a une base de consommateurs qui se développe au niveau régional et c’est une grande source d’ j’étais à Nouakchott et les autorités mauritaniennes me disaient qu’elles avaient maintenant un problème de consommation de drogue qui n’existait pas en 2008. En 2008, environ la moitié de la cocaïne produite en Amérique du Sud allait vers l’Europe à travers l’Afrique de l’Ouest et l’autre moitié allait vers le Nord. Aujourd’hui, on a un renforcement des routes côtières comme le montrent les saisies sur ces vingt derniers mois. Sur cette période, les autorités ont saisi 11 tonnes au Cap-Vert, 5 tonnes au Sénégal, 4 tonnes au Bénin, 3 tonnes en Gambie, 2,7 tonnes en Guinée-Bissau et presque 2 tonnes en Côte d’Ivoire. Il y a donc eu 47 tonnes de cocaïne saisies, un chiffre qu’il faudrait peut-être multiplier par 20 ou plus pour avoir une idée des volumes réels en transit entre l’Amérique latine et l’Afrique de l’Ouest. La cocaïne en Afrique de l'Ouest © RFI / source ONUDC Quelles sont les principales routes du narcotrafic international qui touchent l’Afrique de l’Ouest ?Actuellement, nous avons trois routes principales. La route de Nouakchott, qui vient du Maghreb et qui touche les mêmes pays que la route de la cocaïne et puis la route de l’héroïne en provenance de l’océan Indien. Cette dernière route, qui a transité par des pays de l’océan Indien comme le Kenya, l’île Maurice ou les Seychelles, arrivait auparavant en Afrique de l’Est et remontait vers l’Europe via le Sahara. Aujourd’hui, à la suite de contraintes de circulation créées par le Covid, cette route traditionnelle de l’héroïne en provenance de l’océan Indien s’est modifiée. Elle transite par l’Afrique de l’Est, va ensuite vers l’Afrique du Sud et repart vers l’Europe par la mer, en contournant le continent en bateau via l’Afrique de l’Ouest. Sachant que 10%-17% du produit reste dans les différents pays pour des consommateurs locaux, c’est pour la région une autre source de autre gros problème, qui s’est étendu notamment en Afrique de l’Ouest, c’est la consommation de tramadol. Un opioïde qui provient principalement du sous-continent indien, dont la consommation s’est d’abord développée dès 2018 sur l’ensemble de l’Afrique du Nord, au Maghreb et au Machrek. Le tramadol s’est ensuite répandu comme une véritable pandémie en Afrique de l’Ouest où, désormais, on en trouve partout. De plus, c’est un produit qui se combine très bien avec l’usage de la cocaïne et parfois avec les nouvelles substances psychotropes. C’est devenu un problème majeur en Afrique de l’Ouest, non seulement dans les pays du Sahel mais aussi sur tous les pays de la côte et c’est actuellement en train de se répandre en Afrique la cocaïne, les trois pays producteurs sont surtout la Colombie, mais aussi le Pérou et la Bolivie. La cocaïne transite souvent par d’autre pays comme le Brésil avant d’arriver en Afrique. Que peut-on dire actuellement sur ce trafic de cocaïne ? Entre 7% et 10% du trafic se fait par voie aérienne, mais la majorité transite par bateau. En 2008, les autorités colombiennes montraient à l’ONUDC, une fois saisis, des sous-marins fabriqués en Colombie par les réseaux criminels, ou plus exactement des semi-submersibles pour le transport qui coûtaient entre 70 000 et 120 000 euros pièce, mais leurs capacités étaient limitées et ils devaient en utiliser plusieurs pour traverser l’Atlantique et remonter vers l’Europe. Donc, pour y parvenir, ils devaient acheminer plusieurs sous-marins par bateaux pour faire l’ensemble du trajet. Aujourd’hui, les trafiquants privilégient les bateaux de pêche. Ce sont des bateaux de pêche du type dhow » comme les bateaux fabriqués en Asie, qui sont manufacturés en Amérique latine et qui ont, en plus, des cales à poissons, des compartiments spécialement aménagés, pouvant transporter plus d’une tonne de cocaïne. De plus grosses quantités sont souvent transportées par conteneurs sur les lignes commerciales. Ce qu’on observe, c’est que les trafiquants utilisent les mêmes routes, mais avec des bateaux plus costauds. Le Covid a eu un impact sur cette activité. Beaucoup de ces bateaux de pêche ont dû attendre avec leur marchandise pendant des mois avant de rejoindre les zones économiques exclusives, car il y avait des restrictions de transport, mais aujourd’hui ils reprennent leurs activités. Les routes de la cocaïne entre 2015 et 2019 © ONUDC Une grande partie de la cocaïne qui traverse l’Afrique de l’Ouest par l’intérieur, à destination de l’Europe, contribue au financement des conflits au Sahel et au Sahara. Que sait-on des liens existants entre les terroristes et les narcotrafiquants ?Comme je vous l’ai mentionné, l’ONUDC s’inquiète des connexions entre certains individus faisant partie des groupes armés avec les trafiquants de haschisch dans la sous-région du Sahel. Ainsi, il faut bien comprendre le fonctionnement des terroristes. En 2008, quand al-Qaïda au Maghreb islamique a commencé à se positionner à Gao et dans des endroits très spécifiques du Sahel et du Sahara, c’était du terrorisme. Mais depuis, ils se sont mis à fonctionner comme un groupe criminel transnational organisé et ils essaient de passer inaperçus en se mêlant aux communautés locales. En 2008, on avait même pu observer des narcotrafiquants colombiens qui étaient à Gao et qui négociaient des droits de passage avec les Touaregs et avec al-Qaïda. Maintenant, c'est plus difficile de voir ça, car les cellules de trafiquants font partie de la communauté ils sont beaucoup plus nombreux et ils se fondent dans la population. Chez al-Qaïda ou Boko Haram, ils font parfois partie de la population alors que chez Daech, le modus operandi est complètement différent, ils s’imposent comme un groupe terroriste extérieur et leur relation avec la communauté est complètement différente. Pour affronter ce fléau, il y a bien sûr la réponse militaire, mais il faut aussi commencer à se demander comment couper les racines de cette connexion avec les jeunes. En Afrique, dans cette région, 72% de la population a moins de 23 ans. Il y a un problème de développement, cette population très jeune rêve de progresser comme en Europe mais elle est frustrée. La moyenne d’âge en Europe est de 45 ans, ici elle est de 23 ans. Qu’est ce qui se passe pour un jeune qui n’a rien dans un village perdu au Mali, qui n’a aucune perspective ? À quoi pense-t-il quand il rencontre des trafiquants de haschisch, de cocaïne ou des terroristes ?Le problème, c’est qu’avec la frustration, les jeunes rêvent tous de gagner de l’argent et beaucoup d’argent. Ils deviennent transporteurs, commencent à voyager et à gagner de l’argent, en général au début 1% sur la marchandise convoyée. Ces jeunes transporteurs rentrent aussi en contact avec les terroristes et développent avec eux et leur communauté des réseaux. Aujourd’hui, la frontière entre terrorisme et narcotrafiquant est plus fluide et s’adapte constamment. Il n’y a plus d’organigramme comme avant, ils utilisent le numérique. C’est un système informel où des membres de la population vont se mettre en rapport avec d’autres personnes pour établir un contact, pour obtenir un droit de passage. Ce que veulent les trafiquants, ce n’est pas uniquement faire de l’acheminement vers l’Europe, c’est aussi créer un marché de consommateurs. Les narcotrafiquants, par exemple de l’Amérique du Sud, qui opèrent au niveau international, cherchent toujours à garder le contrôle sur la marchandise, car le prix augmente avec la distance parcourue. À partir du point d’origine, le bénéfice sur le prix de la cocaïne augmente tous les 15 km de 1,7%. Donc, si la cocaïne passe à travers l’Afrique de l’Ouest, c’est encore mieux et la pureté est très élevé, presque 100%, ce qui veut dire que c’est un produit de luxe qui rapporte beaucoup. Les narcotrafiquants, à travers leurs réseaux criminels, restent toujours en contact avec les transporteurs et gardent le contrôle sur leur marchandise jusqu’à ce que le produit arrive dans la rue à Paris ou à Londres pour avoir accès au prix rôle peuvent jouer les Nations unies face à cette situation ? Je pense que nous avons plusieurs types de rôle à jouer et le premier, c'est d’aider nos clients, les pays, à travers une assistance technique de qualité. Nous développons des programmes internationaux de lutte qui sont nés ici au Sénégal pour certains d’entre eux, comme AIRCOP sur le trafic aérien ou le Programme de contrôle des conteneurs, créé en 2003, qui a été développé conjointement par l'ONUDC et l'Organisation mondiale des douanes OMD pour aider les gouvernements à créer des structures de renforcement durables dans certains ports afin de minimiser les risques d'utilisation de conteneurs pour le trafic de drogues, la criminalité transnationale et le trafic des drogues. Mais aussi, nous aidons les pays à adapter leur législation en développant par exemple des droits à l’assistance sanitaire pour faire face à la multiplication des consommateurs qu’il ne faut pas considérer comme des criminels. Ces nouvelles approches que l’on trouve inscrites dans des conventions de l’ONU ainsi que dans l’acquis communautaire de pays de l'Union européenne, le sont aussi maintenant dans des pays de la région comme le Sénégal qui est, par exemple, considéré comme un pays champion en la matière d'un point de vue législatif. Il y a quelques années, avant la déclaration de Praia en 2008, la législation dans la région pénalisait les consommateurs, les considérant comme des criminels. Aujourd’hui sur cette question, le Sénégal peut être pris en exemple dans la zone francophone, comme le Cap-Vert dans la zone lusophone ou le Ghana dans la zone anglophone. Le troisième point qui me paraît très pertinent, c’est le renforcement des capacités étatiques pour lutter contre le trafic de stupéfiants et la criminalité transnationale organisée. En tant que directeur régional de l’ONUDC, ce que je vois au Sahel, c’est qu’on a mis traditionnellement l'accent sur des réponses militaires face aux groupes armés. Aujourd’hui, il faudrait commencer en priorité à soutenir les efforts des pays de la région à renforcer toute la chaîne judiciaire. C’est ce qu’on appelle le legal finish ». Car on a eu une tendance à oublier trop longtemps le système pénitentiaire et à ne pas voir toute la chaîne pénale comme l’instrument principal pour témoigner d’un changement de paradigme. Avec la Mauritanie, le Sénégal, tous les pays de la côte, mais aussi avec le Burkina Faso et les pays du Sahel, l’ONUDC travaille sur la façon dont on peut soutenir les pays de la région à renforcer les capacités d’investigation et de coordination inter-étatique, mais aussi les capacités de poursuite des délits. Il faut raisonner sur plusieurs pays comme le font les trafiquants et pouvoir travailler sur plusieurs bases dans plusieurs endroits. En plus, il faut renforcer la coopération entre les procureurs et le système pénitencier à l’image de ce que fait le Burkina Faso actuellement avec ses prisons. Donc, il faut regarder toute la chaîne judiciaire, investigation, coopération d’intérêt régional, coopération avec les autres juridictions en Amérique latine et en Europe, emprisonnement et réinsertion, sinon nous aurons toute une génération perdue. Économie Le mobile-money marque de son empreinte les échanges monétaires. Il connaît une croissance de plus de 36 % dans la zone de l'Union économique et monétaire ouest-africaine. 5 121 milliards de francs CFA ont transité par mobile-money en 2015 dans la zone de l’Union économique monétaire ouest-africaine Uemoa, selon la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest Bceao. © DR Les usagers de l'Union économique et monétaire ouest-africaine UEMOA ont réalisé 346,9 milliards d'opérations d'une valeur de 5 121 milliards de francs CFA, respectivement en hausse de 33 % et de 36 % comparativement à fin décembre 2014. C'est le dernier rapport de la BCEAO, publié le 4 février en marge de la 4e table ronde des dirigeants de l'Initiative africaine sur les politiques des services financiers via la téléphonie mobile AMPI, tenue à Dakar, qui confirme ces chiffres. Organisée sous l'égide de l'Alliance pour l'inclusion financière AFI, la rencontre regroupe plusieurs hauts responsables financiers d'Afrique. Mobile-money, quésaco Le mobile-money, c'est un portefeuille électronique qui est rattaché à un numéro de téléphone. Il faut s'inscrire dans le point de vente de son opérateur, alimenter son compte et après il est possible de faire un certain nombre de transactions, en particulier le transfert d'argent. On peut effectuer une multitude de paiements, entre proches, entre professionnels ou même en face à face. On peut aussi payer ses factures par téléphone. Et ça marche ! En Afrique, le taux de bancarisation est très faible, autour de 20 % en 2015, et il y a peu d'agences bancaires, car cela coûte cher et la rentabilité n'est pas garantie. Les opérateurs mobiles ont intégré cette contrainte dans leur approche et ont ainsi fait coïncider les millions d'abonnés à leurs services de téléphonie aux besoins des populations. Cela permet d'offrir des services peu coûteux au plus grand nombre. Un boom de 36 % dans l'Union économique et monétaire ouest-africaine En termes d'activité sur les neuf premiers mois de l'année 2015, la valeur journalière des transactions financières effectuées via le téléphone mobile s'est élevée à 18,96 milliards de francs CFA pour une moyenne de 1 260 575 opérations traitées. Contrairement à 2014, où la valeur journalière de transactions financières effectuées par mobile-money s'élevait à 10,3 milliards de francs CFA, pour une moyenne de 710 242 opérations traitées. En 2013, la valeur journalière de transactions financières effectuées par mobile-money s'élevait à 4,4 milliards de francs CFA. Aujourd'hui en Afrique, c'est vraiment rentré dans les mœurs. Le mobile-money est illimité. L'État peut y verser les pensions, on peut payer les salaires, les bourses scolaires. C'est tout un écosystème bancaire qui est entré dans les moeurs africaines. En Afrique de l'Ouest, le téléphone mobile atteint un taux de pénétration de 44 %. En Côte-d'Ivoire, par exemple, 10 millions d'euros transitent chaque jour par le service mobile-money d'Orange. Au Mali, la somme des transactions représente plus de 20 % du PIB. L'union entre opérateurs de téléphonie et banques renforcée La forte croissance enregistrée depuis 2013 dans le mobile-money en Afrique de l'Ouest découle de l'union entre les opérateurs de téléphonie mobile et les banques. C'est le cas des groupes Ecobank, BNP Paribas, Société générale et BIAO qui se sont associés à travers leurs filiales d'Afrique de l'Ouest avec Orange, MTN et Airtel. Selon le gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, la sous-région enregistre plus de 20 millions d'utilisateurs du mobile money, contre 11 millions en 2013. Dans l'Union économique et monétaire ouest-africaine, le nombre d'utilisateurs de services financiers via la téléphonie mobile ne cesse de croître. Il passe de 11 millions en 2013 à plus de 20 millions en 2015. La valeur annuelle réalisée par ce mode de paiement dépasse 5 000 milliards de francs CFA, soit environ 8 milliards de dollars US », a révélé le gouverneur de la BCEAO. Selon le gouverneur de l'institution ouest-africaine, l'usage des nouvelles technologies est en train de transformer radicalement nos économies et les habitudes de paiement des populations ». L'AMPI est une déclinaison à l'échelle africaine de l'Alliance pour l'inclusion financière. Créée en 2008, l'AFI est un réseau de Banques centrales et d'institutions publiques, qui œuvre pour la promotion de l'accès aux services financiers des populations exclues du secteur bancaire classique ». Elle compte 90 membres et partenaires de développement. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimité Vous lisez actuellement Mobile-money - Afrique de l'Ouest 5 000 milliards de francs CFA échangés ! En Afrique de l’Ouest, le taux d’accès à l’électricité est de 52 % en moyenne, avec des coupures d’électricité pouvant atteindre 80 heures par mois. À 0,25 dollar le kilowattheure, l’électricité demeure cependant très chère dans la région et coûte deux fois plus que le prix moyen dans le demande intérieure dans les pays d’Afrique de l’Ouest est souvent trop faible pour attirer des investissements dans de grands projets, capables de réaliser des économies d’échelle. De ce fait, ces pays dépendent généralement de petites centrales au fioul très coûteuses. Et, en l’absence de planification, ils sont contraints de louer des centrales électriques, ce qui augmente encore les est donc essentiel que les pays voisins collaborent entre eux pour améliorer l’accès à une électricité fiable en Afrique de l’Ouest. C’est l’objectif du système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain EEEOA. Il rassemble 14 pays – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo – et 27 entreprises nationales d’électricité qui œuvrent de concert à la création d’un marché régional unifié de l’ pour échangerAujourd’hui, l’EEEOA assure l’interconnexion physique nécessaire aux échanges d’électricité entre les pays. Les échanges entre les dix pays déjà interconnectés représentent près de 7 % des échanges d’électricité dans la région. La ligne de transport la plus importante devrait être opérationnelle, d’ici 2020 ce qui permettra à l’électricité de traverser l’Afrique de l’Ouest, depuis les pays disposant de ressources énergétiques bon marché, propres et abondantes vers les pays qui en sont Banque mondiale estime que l’établissement d’un marché régional unifié de l’énergie permettrait d’économiser entre cinq à huit milliards de dollars par an grâce aux moindres coûts d’exploitation qui, à leur tour, réduiront les coûts de tirant un meilleur parti des ressources énergétiques bon marché dont dispose la région, les échanges d’énergie amélioreront la fiabilité globale de l’approvisionnement et rendront l’électricité plus abordable pour tous les pays. Autre avantage cela favorisera une production électrique plus écologique puisque les anciennes centrales à fioul seront remplacées par des sources d’énergie plus propres comme le gaz naturel, l’énergie solaire et l’hydroélectricité. Le système électrique de la région sera en outre plus fiable et pourra plus facilement faire face à des pénuries accidentelles. Enfin, le marché unifié créé par ces 14 pays attirera plus facilement les investissements du secteur privé dans la production d’énergie. Il s’agit d’une occasion historique pour l’Afrique de l’Ouest. Mettre sur pied un système d’échanges solide permettra de réduire considérablement le coût moyen de la production énergétique dans la région et d’améliorer l’accès à une électricité plus propre et plus fiable », souligne Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique. La Banque mondiale partage entièrement la vision ouest-africaine d’un secteur de l’énergie moderne, capable de satisfaire les besoins de populations et d’appuyer le développement économique. Et nous sommes déterminés à accompagner nos clients dans la mise en place de ce marché régional. »Depuis 2005 la Banque mondiale soutient l’action de l’EEEOA, aux côtés de plusieurs partenaires du développement, pour améliorer l’interconnexion physique et l’intégration des réseaux électriques nationaux. La Banque mondiale appuie depuis longtemps le secteur de l’énergie en Afrique de l’Ouest. À ce jour, elle a alloué 750 millions de dollars, par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement IDA, aux travaux de construction des infrastructures d’interconnexions primaires. 4 000 kilomètres de lignes de transport sont actuellement en cours de construction et leur mise en service est prévue pour le début des années défis techniques et commerciauxLa complexité du marché de l’EEEOA soulève de nouvelles difficultés politiques et techniques. En effet, pour qu’un marché régional de l’énergie fonctionne, il faut non seulement des infrastructures adéquates, mais aussi une réelle collaboration entre dirigeants politiques, autorités de régulation et entreprises publiques d’électricité, et ce au niveau national et régional. Cela exige aussi que les différents pays évoluent au même rythme dans les domaines politique, réglementaire et institutionnel. À cet égard, il est encore nécessaire de travailler à la mise sur pied d’organismes et d’accords commerciaux exemple, les paiements entre partenaires commerciaux de la région sont irréguliers. En 2016, les arriérés ont atteint un tel niveau que l’EEEOA a constitué un groupe de travail sur la sécurisation des paiements des échanges d’énergie transfrontaliers. Afin de garantir la pleine réalisation de l’unification régionale du marché de l’énergie, ce groupe de travail a recommandé de mettre en œuvre différentes mesures susceptibles de renforcer la confiance dans le marché régional de l’électricité, en particulier l’amélioration de la solvabilité du secteur, la sécurisation des contrats, la fourniture de garanties et l’implication des institutions ce contexte, la Banque mondiale entend financer en priorité des projets destinés à renforcer la performance des entreprises publiques d’électricité, gage de meilleurs services et du développement des échanges d’énergie électrique en Afrique de l’Ouest. Le Monde Afrique Avec sa classe moyenne et ses nombreux points de distribution, la capitale ivoirienne est devenue le haut lieu de la cosmétique africaine. Les salons thématiques se multiplient et les marques, comme Chanel, s’y installent. On pourrait se croire à Paris, Londres ou New York. Au Black Beauty Fair d’Abidjan, premier salon dédié à la beauté en Afrique de l’Ouest, il règne ce matin une excitation particulière. Une centaine de femmes se sont donné rendez-vous pour se faire coiffer, maquiller, parler de l’estime de soi, de la mode des cheveux crépus et rencontrer les stars féminines du Web ivoirien, qui animent plusieurs conférences. Abidjan, carrefour économique de l’Afrique de l’Ouest francophone avec ses 5 millions d’habitants et sa classe moyenne grandissante, est aujourd’hui incontournable dans la mode africaine. On estime que le marché de la cosmétique pourrait atteindre 10 milliards d’euros d’ici 2017 sur l’ensemble du continent. La Côte d’Ivoire, avec sa classe moyenne, ses multinationales étrangères et ses nombreux points de distribution – du centre commercial à la boutique de luxe – espère bien profiter de cette manne. Une chose est sûre la ville possède une longueur d’avance sur les autres pays francophones. Lire aussi A Abidjan, les débats du Monde Afrique » portent les espoirs de la jeunesse ivoirienne Black Beauty Fair est l’occasion pour les marques présentes de rencontrer des femmes africaines et surtout de les comprendre. La femme africaine, ivoirienne en particulier, recherche des marques à leur écoute. Elle veut des produits de qualité », explique Léna Gnininvi, fondatrice du salon. Amie Kouame, digital manager le jour chez A +, la chaîne de programmes africains du groupe Canal+, est et blogueuse la nuit sur site dédié à la femme ivoirienne. Aujourd’hui, c’est sa fonction nocturne qui lui fait animer un atelier sur le leadership au féminin. Pour moi, cette conférence est importante, car je pense qu’au-delà des produits de beauté, la confiance en soi est la base de tout », assure Akissi, une des participantes. Juste après, Mariam Diaby, initiatrice de la communauté Nappy de Babi, enchaîne avec un débat sur l’entretien du cheveu crépu et partage son expérience, car elle a fait depuis longtemps le choix de garder ses cheveux naturels, sur un continent où de nombreuses femmes se les défrisent et portent des tissages. Lire aussi Comment je suis devenue nappy Tous les jours je rencontre des femmes d’Abidjan aux cheveux crépus qui sont frustrées de ne pas trouver les produits adaptés. Elle doivent attendre la venue d’un proche vivant à Paris ou Londres pour en recevoir », dit Mariam Diaby. Pour l’heure, peu de marques africaines s’intéressent à ces clientes qui refusent les produits tels que le défrisant. Les fondatrices du salon estiment que la femme ivoirienne est prête à investir 20 % de son budget dans des produits de beauté. En mai, l’ouverture d’une boutique MAC Cosmetics et d’un corner Chanel, le premier en Afrique, au sein de Zino, l’incontournable boutique de cosmétiques d’Abidjan, a créé un véritable engouement. Depuis, toute la ville s’y bouscule. Avec Lagos, Abidjan ouvre les marchés d’Afrique de l’Ouest à l’industrie du luxe. Diane-Audrey Ngako Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. 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